Il vient de paraître :
“Lozère, autoroute A-75 et histoire de sites archéologiques”
Vous pouvez vous procurer ce numéro spécial du Centre d’Etudes et de Recherches Benjamin Bardy au prix de 15€ pour les adhérents, ou de 20€ pour les non-adhérents.
Il est à votre disposition dans nos locaux à Mende, vous pouvez également le commander en envoyant votre commande à : CER Benjamin Bardy – Maison Colucci – 14 av Foch – 48000 Mende accompagnée de votre chèque (Attention : Rajouter 6 euros pour les frais d’envoi).
Plus de renseignements au 04 66 65 24 46 ou cer@cer48.fr
Dans ce numéro spécial du Bulletin du CER Benjamin Bardy, I. Darnas, G. Escallon, G. Fages et Ph. Gros relatent les opérations archéologiques préalables à la construction du barreau lozérien de l’autoroute A-75. L’essentiel de l’ouvrage traite des fouilles prescrites par le SRA du L-R en 1990-1991.
- Au Champ del Mas (Banassac) la mise au jour en 1989 des ensembles funéraires gallo-romains (deux mausolées abritant quatre tombes à incinération de l’extrême fin du Ier et du tout début du IIe siècle) est à l’origine du repérage de la première colonisation au Néolithique moyen de cette langue de terre située à la confluence de l’Urugne et du Lot.
Plusieurs empierrements, correspondant sans doute à des aires domestiques ou artisanales, sont apparus au gré des tranchées de reconnaissance. Le plus complet, conservé sur moins de 100 m2, possède, au cœur du dispositif de pierres qui inclut du macro-matériel de mouture et de broyage rejeté, une sole foyère de petits galets plats.
L’assemblage, lithique taillé et céramique, associé appartient au Chasséen méridional (entre 4000 et 3500 ans av. n. è.).
Cinq lentilles d’esquilles calcinées, déposées dans la partie sud, soulèvent la question des sépultures à incinération anciennes.
- À la Fare (Le Monastier-Pin-Moriès) l’étude d’un dolmen ruiné, réutilisé à l’époque moderne (ébauche de stèle discoïdale) et vidé de son contenu, introduit un tour d’horizon du phénomène mégalithique colagnais. Il relance l’acuité du problème de sauvegarde de ces monuments peu respectés par les utilisateurs et les gestionnaires du territoire. Face à ce cruel constat, l’urgence d’une prise de conscience communautaire doit s’imposer.
- Quant à la nécropole de la Croix des Anglais (Chirac), un décapage et des observations ponctuelles ont permis de cerner son extension, d’en dresser le plan général et d’enregistrer l’architecture des 61 tombes bordées de pierres plates). Faute de mobilier et sans mesure d’âge radiométrique sur os, il faut se tourner vers les cimetières comparables des alentours pour proposer une probabilité chronologique : 400-800 après J.-C.
Cet ouvrage de 164 pages, format A4, est abondamment illustré de cartes, plans, dessins et photos majoritairement en couleur (160 figures et 3 planches en noir et blanc). Destiné à tous publics, il est complété par un glossaire.