Après avoir cité l’Arche de Noé dans la Bible et la parabole du déluge et le philosophe australien Clive Hamilton qui a publié en 2010 un ouvrage intitulé Requiem pour l’espèce humaine, Jules Maurin a évoqué dans une première partie l’histoire connue du climat à partir de l’apparition de l’homme sur Terre, notamment de l’Homo sapiens, ainsi que les nombreux scientifiques de disciplines différentes qui se sont intéressés au climat.
Dans une seconde partie il a appuyé son analyse sur l’ouvrage de l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie, Professeur au Collège de France, publie dès 1967 (rééditions en 1983, 2009 et 2020) Histoire du climat depuis l’an mil. La documentation disponible est considérable et variée. Elle permet d’établir une chronologie climatique complexe, notamment pour l’Europe du Nord et l’Amérique du Nord. Au fur et à mesure que les siècles passent, cette documentation est plus précise grâce aux écrits et aux mesures techniques sur lesquelles on peut s’appuyer concernant, entre autres, l’évolution des glaciers, les relevés de plus en plus précis des températures, le ban des vendanges en particulier pour l’Europe et la France. Ceci l’amène à évoquer le réchauffement climatique actuel dans une troisième partie.
Les causes de ce réchauffement pour les experts du GIEC (Groupe d’experts intergouvernementaux sur l’évolution du climat) découlent de l’utilisation massive, depuis la fin du XIXè siècle jusqu’à aujourd’hui, des combustibles fossiles, charbon, pétrole et gaz naturel. Ceci évoque le recul des glaciers, la baisse de la couverture hivernale de neige dans les pays tempérés. Les experts du GIEC prévoient une hausse des températures de 1,5 à 2 °C annuels dans un futur proche. Dans ce contexte, les accords de Paris de 2015 prévoient de maintenir le réchauffement climatique à 2 °C, même si les experts penchent pour 2,8 °C pour la fin du XIXè siècle. Pourquoi limiter la hausse des températures ? Pour limiter et même si possible réduire les conséquences environnementales, ainsi que sur la santé publique et sur l’agriculture. Inversement cette limitation peut avoir des effets bénéfiques sur le développement des énergies renouvelables, sur l’amélioration des écosystèmes… et même à l’international à réduire les écarts économiques entre les pays.