Mercredi 30 mars 2016, après avoir défini le terme génocide, la conférencière -madame Michèle BARTHOMEUF- a retracé l’histoire de l’Arménie depuis le 7e siècle avant J.C. jusqu’en 1894.
« Calvaire » dû à la situation du 1er pays ayant adopté le christianisme en 301 et se trouvant pris en tenaille entre les empires Russe, Perse et Ottoman. Pays à la civilisation brillante lié à la France depuis le moyen-âge. Rappelons-nous Jacques CŒUR, Léon DE LUSIGNAN, NAPOLEON, etc.
Les massacres HAMIDIENS (1894-1896) sont une préparation active du génocide de 1915. La conférence cite les témoins oculaires et les « grandes impuissances » qui ont laissé faire. 100 à 290 000 morts selon les sources. Quelques réfugiés parviennent à Marseille. La guerre de 1941 permet au ministre de l’intérieur turc TALAAT PACHA d’ordonner « la grande catastrophe » – la déportation et l’extermination d’1 500 000 personnes dans des conditions atroces.
Les orphelins et quelques survivants arriveront en France et s’intègreront à Marseille dans la vallée du Rhône et en région parisienne. Intégration exemplaire d’une communauté « qui survit malgré tout et qui ne se plaint pas » Ch. AZNAVOUR. Seront citées les figures célèbres qui enrichissent la France dans les domaines de la médecine, de la culture, du sport, etc.
La diaspora œuvre pour les habitants de la république d’ARMENIE à travers l’association humanitaire « ESPOIR pour l’Arménie », dont des représentants étaient présents mercredi 30. La soirée se prolongea jusqu’à 20 heures autour du débat sur la reconnaissance du génocide par J. CHIRAC en 2001 et le Turc OHRAN KEMAL prix Nobel de littérature 2006. Tout cela agrémenté par des pâtisseries arméniennes offertes par VAHE du restaurant « O CROCK EN K » à Mende dont l’enseigne se pare du mont ARARAT symbole de l’Arménie éternelle.
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