par Samuel Caldier

           Quel bel et énigmatique titre que celui du roman, paru en novembre 2015, de l’historien et archiviste mendois Samuel CALDIER qu’il est venu présenter lors de la conférence hebdomadaire du CER

Benjamin Bardy le 10 février dernier.

            Mais qu’allaient nous offrir ces pages ? Une autobiographie ? Pas vraiment, plutôt un récit de vie et quelle vie ! Celle extraordinaire et étonnante d’une femme simple : Paulette POUECH née Alberge, plieuse de « pépins » (parachutes) pendant la guerre d’Indochine, puis en Afrique du Nord.

            De la région de Béziers à la Lozère, en passant par trois continents, trois sanglants conflits contemporains, Samuel CALDIER propose un récit captivant de l’itinéraire souvent douloureux mais toujours revendiqué et assumé de l’énergique Paulette. Au fil de leurs rencontres et du jeu des questions-réponses, elle se dévoilera peu à peu, partageant avec une volubilité teintée d’humour, ses souvenirs très forts et précis…Une amitié indéfectible naîtra …

            L’énigme du titre est maintenant résolue ! Paulette et ses « chutes » en parachute et dans la vie… Paulette, femme « libre »…Paulette à jamais touchée par « l’Indochine »…

Formidable Paulette, belle et volontaire, audacieuse et rebelle qui, au soir de son existence, bientôt 95 printemps, reste toujours fidèle à sa devise « qui ose gagne » !

Samuel CALDIER

            Archiviste à la mairie de Mende, Samuel Caldier retrace la vie de Paulette Alberge, engagée dans l’armée en 1950, après avoir perdu la garde de son enfant. Devenue plieuse de parachutes, elle se retrouve au cœur des grands conflits contemporains, à commencer par l’Indochine, le Maroc, etc.

            Avant d’occuper ce poste d’archiviste, Samuel était délégué à la mémoire combattante pour l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONAC). Et il rencontre Paulette alors qu’elle souhaitait déposer ses archives privées. La vieille dame avait déjà près de 90 ans et continuait à sauter en parachute. Et curieusement, c’était une envie qui trottait également dans la tête de Samuel . “Elle a eu une vie mouvementée et souhaitait qu’il en reste une trace écrite. Comme elle avait des souvenirs très précis, je lui ai proposé de les retranscrire à l’ordinateur.

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