Un peu d’histoire…
Bâtie au confluent de la Jonte, de la Brèze et du Bétuzon, Meyrueis naquit vers 80 av.JC.
Nul ne sait si son nom vient du latin : midil rivils ( au milieu des ruisseaux) ou celui d’un propriétaire foncier appelé Maurus.
Incluse dans la “cité ” de Nîmes, soumise aux Wisigoths de Septimanie puis aux Maures d’Espagne, la contrée intégra l’Empire franc sous Charlemagne.
Puissante baronnie et siège d’une “viguerie” ( texte de l’an 614 : le plus ancien document sur la ville), Meyrueis appartenait à la province du Languedoc.
Municipalité autonome à partir de 1229, la cité fortifiée était dominée par un puissant château. Devenue protestante dès 1550, la cité connut deux siècles de conflits et de convulsions religieuses, aujourd’hui totalement et fort heureusement apaisés.
Rattachée par la Révolution au nouveau département de la Lozère, Meyrueis perdit alors son rîle administratif. La commune, la plus au sud, s’étend sur quelque 15 000 hectares et compte 37 lieux-dits. Elle atteignit son apogée économique et démographoque vers 1850 puis connut une période de déclin, heureusement amortie par le développement du tourisme à partir de 1890. Avec un millier d’habitants (5 fois plus l’été) , la cité est aujourd’hui l’un des principaux pôles touristiques de la Lozère.
Activités économiques d’hier et d’aujourd’hui…
Carrefour commercial situé sur le Camin Ferrat , son marché – cité dès 1033 – ainsi que plusieurs grandes foires annuelles attiraient les marchands de toute la région. Le négoce : grains, laine, mulets…fut très actif jusqu’à la fin du XIX°
Aujourd’hui, seules 2 foires subsistent “la Saint Baudile ” mais surtout “la Saint Michel” ( revivifiée par une association locale) ; pour cette dernière, celle de 2019 sera la 719° !